1ère partie

13/08/2013 10:48

DUKES OF HAZARD



Le Hot Rodding à débuté sur la cote ouest des US dans un seul but : Le divertissement.
Sur la cote Est, il en est d’un autre raison : La survie.

Tout ça remonte à la prohibition des années 20.

De 1920 à 1933 la vente et la production d’alcool a été bannis au USA et durant cette période les gens qui désiraient obtenir de l’alcool devaient l’obtenir de façon illicite, soit en la faisant venir du Canada, Mexique ou la produisant eux même. Les Gangsters des grandes villes ont vite compris que le meilleur Whisky artisanal est produit par les fermiers vivant dans les collines des Appalaches, la plupart descendant direct de lignés irlandaise et Écossaises. Jusqu'à cette époque les gens vivant dans les montagnes, plus communément appelées Hillbillies, produisant leur Alcool a petite quantité, en distillant du Maïs et du sucre, pour le plaisir mais aussi pour des raisons médicinales. Comme ces peuples étaient très pauvres les gangsters n’ont pas eu besoin de montrer beaucoup de billets verts au « hillbillies » qui était très très pauvres pour les convaincre d’abandonner la ferme pour se lancer dans la production d’alcool !


Whithe Lightning, Hooch, `shine…le produits a plusieurs terme dérivés, et d’autre alcool similaire aussi était transporté, tel le « Appeljack » qui est fait a base de cidre de pomme.
Au Québec on a une variation qui est populaire en prison, la Baboche.


Le produit fut alors nommé : « Moonshine », qui signifie simplement ; reflet de lune, car les producteurs, en secret, avaient leurs petites distilleries cachés dans la foret des montagne et faisaient bouillir leur mélange la nuit, à la lueur de la lune.






Distillerie de Moonshine

Les gens qui produisaient et qui vendaient le Moonshine étaient connue comme étant des « Bootlegger » boot qui veut dire botte et leg qui veut dire jambe, le nom vient du fait que les vendeurs cachaient leur bouteille dans leur botte ou se les attachaient après la jambe (caché par le pentalon)




Policiers Disposant de Moonshine durant les années 50.

Jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale, le transport du « Moonshine » se faisait par calèches. Les restrictions sur les produits durant la guerre, tel que le sucre rendaient la production de moonshine presque impossible à moins de disposer de plants de cannes à sucres. À la fin de la guerre, bien que la prohibition soit terminée, le gouvernement américain a décidé de mettre un terme a la production de « Moonshine » dans les appalaches. Pourquoi? Parce que le gouvernement percevait un grand montant de taxes sur l’alcool légal, le moonshine vendu « en dessous de la table » lui n’était pas taxé. Le gouvernement à donc envoyé des agents du ministère du revenue(només Revennuers) mettre fin aux opérations des distilleries clandestines dans les montagnes du sud ouest des États-Unis soit le Tennessee, le Kentucky, la Caroline du Nord, la Virgine, la Georgie et la Floride, soit les états les plus productifs des US. Le problème des Bootleggers était de transporter le Moonshine de la distillerie clandestine jusqu’au point de livraison sans se faire prendre par les agents de revenus, ils se sont donc mis à acheter des voitures et de les modifier pour leur donner un maximum de performance afin d’échapper à la police.


Les Ford 1938, 1939 et 1940 sont les véhicules de prédilection des Moonshiners.

Le transport se faisait lui aussi uniquement de nuits, les bootleggers descendaient les Appalaches a fond de train, avec a leur bord une grande quantité d’alcool. Les intérieurs étaient enlevés, les moteurs étaient vitamines, les suspensions et le châssis des voitures étaient renforcies pour recevoir de grosses cargaisons et modifiés pour donner la meilleure tenue de route possible. Mais les agents du revenue et la police locale pouvait eux, passer des nuits entières cachées en bordure des routes de campagnes en attendant que passe une de ces voitures, les moonshiners avaient l’habitude de rouler les lumière éteintes, donc les policiers restaient tapis dans la forêt juste à ce qu’ils entendent dans la distance le bruit d’un moteur rugissant. Il en resultait à des poursuites spectaculaires dans les petites routes des Appalaches, les voitures des moonshiners filaient a plus de 140 mph dans le noir sur des routes de terre chargé à bloc, à ces vitesses, il n’était pas question de freiner! Les bootleggers se servaient donc de la puissance et du poids de leur voiture afin de faire « glisser » leurs voitures dans les virages





Plusieurs techniques de glisse contrôles utilisé surtout au cinéma et dans les courses sur terre battues ont été élaboré par les bootleger.


Le « bootleger turn », a été inventé pour evité les barages de police en faisant dérapé la voiture de facon controlé. Le « moonshiner » turn est la même variation sauf que la voiture est d’abord arrêté et il consiste a en faire patiné les roues arrière et tourné en même temps pour faire un tour de 180 degrès sur place (un demi-beigne).


Les policiers ont vite compris que bloquer les routes ne servait a rien, à la vue d’un barrage d’auto patrouille, les bootleggers passaient littéralement au travers sans jamais freiner. Étant donné du danger les agents du revenu préféraient parcourir les bois afin de découvrir les distilleries secrètes.



Les Policiers locaux et la Highway patrol se concentrait à poursuivre les bootleger, car lorsqu’un bootleger était arrêté, le policier qui avait procéder a l’arrestation percevait un certain pourcentage de l’argent obtenue à l’encan de la police lors de la vente de la voiture de contrebandiers.


Saisie de moonshine, remarquez la voiture de transport.

Dans la plupart des régions, les moonshiners et les servides de l’ordre avaient une politique non-écrite : Si le bootleger n’était pas prit lors d’une poursuite, le policier n’émettait pas de mandat d’arrêt contre le chauffeur ou avis de recherche sur la voiture. C’est cette forme de respect mutuel entre bootleger et policiers qui faisait en sorte qu’une voiture de contrebandier qui ne transportait pas de moonshine pouvait se promener librement sans jamais se faire arrêter.

Comme dans le Hot Rodding, ce sont les premier moteurs OHV qui ont été les mécaniques de prédilection, les moteurs Oldsmobile, Cadillac et Lincoln. Souvent la mécanique était transplantée dans une Ford ou Chevrolet ordinaire, les seuls moyens de reconnaitres les voitures des Moonshiners était lorsque la voiture était « vide » les suspensions de la voiture lui donnait un allure légèrement haute. Les voitures étaient aussi équipé de plusieurs « switch » controlant les feux arrières de freins, permettant de dérouté les poursuivant.

Le moonshinning était un affaire de famille et la plupart des gens qui vivaient les Appalaches au début des années 50 avaient une petite distillerie en opération. Normalement le père de famille était en charge de la production et les fils ou cousins faisaient le transport.





La meilleure méthode de transport était le convoie;
Une voiture partait avec un peu d’avance, vide, elle roulait à fond de train, pour faire sortir le plus possible de police embusquée.
La voiture chargée partait ensuite et pouvait circuler sans trop de problème. Généralement une troisième voiture suivait, transportant des pièces mécaniques de rechange et de l’essence, car les mécaniques étaient alimentées par un nombre impressionnant de carburateurs (jusqu'à six 2bl!)consommaient énormément d’essence et se rendre au stations service était trop risqué.


Saisie de la voiture d’un moosnhiner, les agents du revenue avaient l’œil les endroits on l’on pouvait acheter le sucre en grande quantité.

Chaque famille avait son « hot rod » de transport et y prenait fierté, la compétition s’est vite installé entre les familles à savoir qui avait la voiture la plus rapide de la région. La nuit tombé il n’était pas rare que les transporteur se rencontraient sur des pistes de courses de chevaux afin de courser, évidemment plusieurs gens venait assister à ces compétitions de nuits impromptues afin de savoir qui allait gagner….et le stock car venait de naître.



Partout aux Etats-Unis florissait des petits évènements organisés de fin de semaine, les bootleger y amenait leurs voitures, y peinturait un numéro sur la portière et coursaient.
Le seul problème était que les agents du revenu assistaient parfois a ces courses et qu’il arrivait parfois que les pilote gagnant se fassent littéralement arrêter sur le podium.

Jusqu'à la fin des années 50 le 90% des pilotes de stock car/NASCAR était des moonshiners, le plus notoire était Junior Johnson qui a dût abandonner la saison du Grand National de 1956-1957 pour servir une peine de prison de 11 mois pour moonshinning.
Son caractère agressif, son pilotage serré et ses problèmes avec la justice feront de lui un des premières stars « bad-boy » du NASCAR.



Entre-temps une véritable histoire d’amour venait de naître entre le bootlegger et les produits Chrysler depuis l’introduction du moteur HEMI en 1951. Des mécaniques alors boudées par le circuit du Stock-Car par prétexte de poids, les moonshiners parcourait les « cours à scrap » à la recherche de ces précieux moteurs. Il fût un époque ou il était impossible de trouver un Hemi 331 pc ou 354 pc dans le nord de la Floride puisque tout ces moteurs ce trouvaient dans des voitures de bootlegger. D’abord transplanté dans des carrosseries légères comme des Dodge ou des Plymouth. La puissance a atteint son paroxysme lorsque Chrysler a introduit sa série 300.


Ces moteurs, avait des chiffres de puissance surprenant, surtout pour bouger si vite ces voitures qui pesaient près de 4 300 lbs. Lorsque ces mécanique était modifié elles étaient intouchables, car les corps de police bénéficiaient de voiture « stock ». Jusqu'à la fin des 60`s les voitures de prédilection des Moonshiner seront majoritairement des produits mopar, en grande partie dût au moteur puissant implanté dans des carrosseries qui permettait de transporter de très grande quantité de Moonshine.


Le transport a haute vitesse du moonshine a tombé a la fin des 60’s lorsque la police a commencé à avoir des meilleurs systèmes de coordination radio, des tapis cloutés et d’hélicoptères. Aujourd`hui il se consomme peu de whisky, celui-ci ayant perdu sa popularité au profit de la bière. Il arrive quand même parfois que certaines distilleries secrètes soient découvertes, mais rarement à des fins commerciales et plutôt pour des fins personnelles, ce qui est légal.

L’histoire de ces pilotes qui sont les pionnier du stock car est fascinante et a lontemps intrigué Hollywood, il a été mis au grand jour en 1958 avec la parution du film « Thunder Road » jouer et produit par Robert Mitchum, commandité par Ford(presque uniquement composé de Ford 1957) le film est rapidement devenu un classique chez les amateurs de film de Hot Rod.



La fascination pour les voitures rapides chez les sudistes des Appalaches fera sa vague de popularité dans les 70’s avec des séries télé et films comme les DUKES OF HAZARD, MOONRUNNER, SOMKEY & BANDITS…

Beaucoup de ces vieux moonshiners aujourd’hui réclament que ces icônes des 70’s sont basé sur leur propre vie durant les années 50, tel que Rushing Monroe. Mais en vérité c’est que les moonshiner avait pas mal toute le même mode d’opération, il est donc difficile de savoir qui a précédé qui…


Autrefois, les bootleger pur et dur trouvaient curieux de laisser tomber le moonshine pour aller tourner en rond à des vitesses nettement inférieures à celles qu’ils étaient habitués de rouler lors des poursuites. Aujourd`hui en regardant le salaires des pilotes et les conditions de travail, le choix est nettement plus évidant!

Parce que rouler a plus de 140mph sur une route de terre, en pleine nuit, avec la police aux fesses, au volant d’une voiture bourré d’alcool de maïs ultra-flamable, sans direction ou freinage assisté, sur des pneus Bias en nylons, ça prend des du guts en tabarn*k!

Fin de la Partie I