L'ESPRIT NASCAR

18/07/2013 16:51

La Nascar fut à ses débuts une discipline très virile et conservatrice, mentalité typique du Sud-Est des États-Unis d'après-guerre. Néanmoins, quelques femmes, des Afro-Américains et même des étrangers y ont participé depuis sa création. Cette mentalité est aujourd'hui reniée par la Nascar, qui estompe son passé et tente d'élargir son public au maximum. Ainsi, une course se déroulant au Mexique et une auCanada ont récemment été ajoutées au calendrier des Nationwide Series. Cependant, il est peu probable de voir dans un avenir proche une course de la catégorie reine en dehors des États-Unis.

Une raison de cette localisation principalement aux États-Unis est une question de logistique : peu de circuits répondent aux critères Nascar et le transport des équipes vers un autre pays coûterait bien trop cher. Mais surtout, le public est aux États-Unis.

Il y eut également deux courses à Suzuka en 1997 et 1998 et deux courses en Angleterre, à Silverstone et Brands Hatch en 1978.

Tous les week-ends, des courses de type Nascar ont lieu partout aux États-Unis. Il s'agit la plupart du temps de courses régionales qui remplissent les tribunes, preuve de leur grande popularité. C'est une étape presque obligatoire, et la quasi totalité des pilotes de la Nascar sont passés par le niveau régional.

Ce type de compétition automobile est assez peu familier aux Européens, plus habitués aux circuits dits « routiers ». On peut faire jusqu'à 500 tours sur un circuit ovale d'à peine 800 mètres, avec des voitures dépassant largement la tonne. Au-delà de cet aspect, l'utilisation fréquente des drapeaux jaunes et de la voiture de sécurité est tout aussi peu habituelle. Comme autre exemple du décalage entre la culture de la Nascar et celle des courses européennes, on peut citer le fait que le champion en titre ne porte pas le numéro 1 ; les numéros appartiennent aux écuries, ainsi le numéro devient une sorte d'identifiant d'un pilote en particulier.