partie 10

13/08/2013 11:12

1956 - Les Voitures



La visibilité des voitures de Kiekhaefer fait le plaisir de Chrysler et la nouvelle 300 doit être, plus longue, plus large, plus luxueuse…mais surtout, plus performante.



La 300B est née, gardant des lignes similaires au modèle de 1955, la vraie nouveauté se trouve sous le capot ; un V8 354 pc « Polysphérique » avec deux carburateurs quatre corps, le tout développe 340hp. Heureusement pour la compétition, les 300B sont lourdes, les chiffres affichent 4 400 lbs. La poid et le format peu soucier les pilotes et amateurs de performance, mais pour le public général américain ; « The bigger is the better ».





L’image de performance de Chrysler impressionne, mais étant donné le prix demandé pour une C-300 ou une 300B, peu se retrouvaient dans la une course rue, sur les Drag strip ou à Bonneville.




Les gens rêvaient d’une 300, Thunderbird ou Corvette mais pouvait simplement se permettre des models réguliers.

Chevrolet et Ford ont vite comprit et la meilleure façon d’illustrer les performances de leurs models réguliers est le NASCAR. Les deux marques suivit de Pontiac et Mercury se lancent totalement dans le NASCAR, des équipes formés envoyés directement du manufacturier débarquent en NASCAR, avec des ressources, des expertises et un budget quasi-illimité! En plus de ces « Factory team », ces marques offririons leur support à pratiquement quiconque qui veut courir leur produits.


Un des fameuses Ford « Purple Hog » de DePaolo.

De peur de trop s`éloigner des lignes populaires de la Thunderbird, Ford apportera des changements mineurs à l’esthétique de son model. La venue du nouveau V8 « Y-Block » de 312 pc donne 202 hp dans sa Fairlane la mieux équipé. Mais un « High Power Kit » directement préparé pour la course est ajouté au catalogue des options, uniquement sur liste d’attente et les pilotes de course professionnels avaient priorité sur les clients réguliers. Avec ses deux carburateurs quatre corps et sa haute compression le moteur affichait les 225 hp.




Sur papier Ford le 312 affichait 225 hp, mais sur les Stock car, on affichait 230 hp sur leur capot.

Pour 1956, Ford s’entourera de pilotes vedettes tels que Fireball Roberts, Marvin Panch, Ralph Moody, Curtis Turner et Joe Weatherly.

Mercury qui jouit aussi d’une bonne popularité en 1955 offrira peu de changement pour 1956, seulement quelques ajouts de chromes et de peintures bicolores s’ajouteront au catalogue question de mieux concurencer les Oldsmobile, DeSoto, Dodge et Buick


Mercuy suivra Ford en 1956 en offrira aussi le V8 de 312 pc développant 225 Hp. Étant donne que la Ford et la Mercury affichait la même puissance et que la Mercury était une voiture plus lourde, la Ford se trouvait en avantage, pour corriger la situation a la mi-1956 Mercury a lance l’option M-260, qui fait développer le 312 pc a 260 hp.


Mercury M-260 "Factory-Car".

Chevrolet semble sur bonne lancé, puisque son design de 1955 à plut au public, maintenant le défi de la marque est de changer les lignes de la voiture afin que celle-ci ‘ai une ligne qui lui soit propre et donnera le coup de départ définitif de la nouvelle personnalité de Chevrolet.








Chevrolet 1956

Pour s’assurer une bonne place en NASCAR et sur les Drag Strip, Chevrolet à retravailler son V8 de 265 pc pour lui donné 205 HP dans sa version équipé du carburateur à quatre corps. Les pilotes et amateurs de performances peuvent se tourner vers l’option “Power Pack” qui avec ces deux carburateur quatre corps tire 225 hp de ce même moteur.





Avec des chiffres performances pratiquement égales les sedans de Ford et Chevrolet vont se livrer une chaude lutte sur tout les fronts ; Bonneville, NASCAR, Darg Strip. Les deux marques se sont lancer dans un duel mortel. Touts les coups sont permis et aussitôt qu’une des deux voitures rafle une victoire en piste ou bat quelconque record, on ne rate pas une occasion d’en faire la publicité dans les journaux, radio et télé. Détroit est sans dessus dessous!




L`ordre “Hiérarchique” qui existait entre les marques n’est plus ;
C’est à dire que la puissance miroitait le prestige de la marque, plus la voiture était prestigieuse plus elle était performante. C`était encore vrai en 1956, mais avec les 225 hp et les carrosseries de “petit format” des Ford et Chevy, celle-ci n’ont aucune misère à suivre les Cadillac et les Lincoln les plus “Hot” de 1956, celle-ci développant 305 hp et 285 hp respectueusement. La guerre de la puissance semblait atteindre des proportions jamais connues à Détroit.


Pontiac va corriger les chiffres de performances trop similaires à Chevrolet de 1955 en présentant un nouveau V8 pour 1956, un 317 pc qui avec l’option des deux carburateurs quatre corps développe 285 hp.





Si l’arrivé de cette nouvelle mécanique permet un entré solide de Pontiac dans le monde la performance, il n’en reste pas moins qu’elle est toujours associée à une image de “voiture tranquille pour personnes âgées”. En effet les dirigeant de GM ne sont pas satisfait du design de la Pontiac pour 1956, celle-ci ressemblant au model de 1955, trop à une Oldsmobile que l’ont à rajouté les bidules typiques de Pontiac ; Tels que la tête d’indien et les deux barres de chrome qui traverse le capot. Les dirigeants chez Pontiac semblait retomber dans leur habite en offrant un design homogène avec peu de changement d’année en année.



À la fin de 1956 on se débarrassera de la “vieille” équipe en place à la direction de Pontiac pour la remplacer par Semon Knudsen qui s’entourera d’une équipe de jeunes ingénieurs et designer dynamiques, dont un certain John Z De Lorean, afin de changer l’image de Pontiac pour de bon.


Complètement absente des courses de NASCAR en 1956 les Oldsmobile ont toujours la cote auprès des amateurs, avec sa ligne inspirée de l’aviation et le « vieux » 324 pc qui arrive à donner un 240 hp.

On pourrait penser qu’avec toute cette puissance disponible en 1956 il y aurait assez de model pour se livrer une chaude lutte au Grand National, mais un autre joueur va se joindre à la partie ; Dodge.



Afin de présenter une riposte au nombre de voiture performante et abordable. Chrysler permet à Dodge de répliquer en ajoutant un model limité de haute performance à sa gamme permettant d’être licencié pour courser en NASACAR. Afin qu’une voiture soit éligible en NASCAR, selon le règlement en 1956, il est stipulé qu’au moins un minimum de 500 exemplaires d’entre elles soit produites et vendues comme des models réguliers, c’est ce que Dodge à fait et la D-500 est née …


Construite à partir d’une Coronet/Royal Lancer, la D-500 est un model en soit, bien qu’à l’extérieur elle ressemble à une Dodge régulière, sa construction est pratiquement conçu pour la piste et n’a rien à voir avec les models réguliers. Muni de freins performants, d’un châssis et suspensions renforcit et d’une transmission manuelle trois vitesses on prévoit que la D-500 pourra battre sur un circuit n’importe quel voiture de production américain, la 300B inclusivement.





En effet, le V8 Dodge de 315 pc développe dans les 260 hp avec le carburateur quatre corps ce qui est une réponse solide a Chevrolet et Ford mais encore trop près des 240 hp des Oldsmobile et des 255 hp des Buick…..et trop près des autres produits Chrysler tel les Dodge Royal Lancer de 230 hp et des Plymouth Fury de 240 hp!




Plymouth Fury 1956.

Bien que sa construction soit toute fait pour la course, ses chiffres de puissance ne vont pas créer un remue-ménage à Detroit comme l’avait fait la C-300 en 1955 avec son chiffre magique de 300 hp. Au début de l’année 1956 Dodge lancera à toute vitesse la D-500-1 une version encore plus limité que la D-500, équipé de deux carburateur quatre corps montant la puissance a 295 hp.


Le V8 315 pc de la D-500-1

La D-500 n’a pas la puissance des 300-B, mais le secret est dans le poids, la Dodge D-500 pèse environs 3 500 lbs, soit une différence approximative de 900 lbs avec une 300B, ce qui en fait un secret bien garder connu seulement des enthousiasme de performances!





Avec cette puissance et cet équipement, est-ce que Dodge s’assure une domination pour le Grand National de 1956? Quelle voiture sera le mieux équipé pour donner réplique à la D-500 ?

La suite arrive bientôt….