partie 17

13/08/2013 11:34

1960



L’Amérique quittant graduellement « l’atomic age » pour faire son entrée dans le « Spage age », les valeurs, goûts et habitudes de consommation des américains changent graduellement.


Incone incontournable du Space age, les Jetson!

Si durant les années 40 on pouvait compter une voiture par famille, les couples modernes des banlieues de la fin des années 50 on plus tendance à vouloir obtenir deux voitures. La femme désirant, elle aussi profiter de la liberté de déplacement qu’offre une automobile.




Les familiales était un populaire choix comme deuxième automobile avant la récession de 1958.

Après la récession de 1958, l’Américain moyen n’a pu le même pouvoir d’achat, mais il ne veut pas changer ses habitudes de consommation pour autant. On commence a sérieusement prendre en considération les « drôles de petites voitures importées » comme deuxième véhicule. Ceux-ci ayant particulièrement la cote auprès des femmes et des habitants de la ville qui ne veulent pas manœuvrer de grosses voitures.


Renault 1959.



Fiat 600 1960

Mais avant de se tourner vers ce genre de voiture plutôt obscure en sol américain. Le public préfère magasiner chez des marques américaines bien établies qui ont dans leurs gammes des petites voitures abordables.


Pub AMC 1960


AMC doit défendre son bastion des petites voitures, ce qui est sa spécialité.

Nash/AMC est un fabricant se concentrant depuis le début des années 50 à construire des voitures économiquement « lucide » et est devenu un expert dans la conception de voitures pratiques consommant peu d’essence et la Rambler semble le choix parfait pour combler une entrée de garage.


La Rambler.

Studebaker, qui essais désespérément d’assurer sa survie doit aussi essayer d’expérimenter de nouvelles choses pour attirer un Fillon d’acheteurs. Un an après la crise de 1958, Studebaker lance sa compact ; La Lark.


Stud Lark 1959

Celle-ci prend de court les trois grands manufacturiers qui n’ont toujours pas de compacte à offrir dans leur catalogue. La voiture est prisée par la critique, et un partenariat est fait avec certains concessionnaires des trois grands afin que celle-ci soit vendue sous leur toit.




La Lark contribura à la survie de Studebaker pendant un moment.

En 1960 les trois grands de l’automobile sont fin prêt a présenté leur compactes, au grand dam de Studebaker, qui a du même coup perdu son partenariat avec les concessionnaires qui distribuaient sa Lark.

FORD.


Ford Falcon

Ford lance sa Falcon, déjà à l’aise dans le domaine des petites voitures grâce à ses produits développés en Angleterre, la conception de la voiture est bonne est permet à Ford de se remettre de leur mauvaise posture. Ford est tellement confiant de la Falcon qu’il transfère son « Ranchero » de la plate-forme des grandes berlines sur celle de la Falcon, créant ainsi une camionnette de petit format.




Flacon/Ranchero(1961)

Au lieu de faire « progresser » le style impopulaire 1959, Ford l’abandonne complètement pour sortir une voiture aux lignes spatiales et élégantes, la Starliner aux lignes basses est fluide annonce un retour en force en NASCAR pour Ford.


Gamme d’automobile « full-size » Ford 1960.

Ford est radical en 1960, en continuant de tirer de la puissance leur V8 FE de 352pc avec un simple carburateur quatre corps atteint le chiffre magique de 360 hp. Ce chiffre dépassant le 1 hp par pouce cube est ce que Ford attendaient depuis un bon moment pour obtenir l’attention des amateurs de performances et les grosses Galaxie deviendront dorénavant synonymes de hautes performances.


MERCURY / EDSEL

Ford avait prévu fournir à Edsel une voiture basée sur la plate-forme de la Falcon afin de peaufiné son image auprès de la clientèle et remonté ses ventes désastreuses de 1959, les designers proposent l’Edsel Comet vers la fin 1959.


En même temps que l’on se dépêche de fournir une petite voiture à Edsel, le nouveau model de voiture pleine grandeur fait son arrivé dans les salles de montres.

En fait, les voitures sont simplement des Ford 1960 avec des moulures d’Edsel, les voitures sont assemblées dans la même chaîne de montage mélangé avec des Ford, ce qui transforme leur construction en véritable casse tête pour les assembleurs à l’usine. La qualité d’assemblage en sera grandement affectée et bon nombre de ses voitures comportent des erreurs de montage. Ford mettra fin à Edsel avant la fin de l’année et environ 2800 de ces voitures seront produites.

Le prototype de la Comet se retrouve Orphelin et l’on doit rapidement lui trouver preneur et Mercury en devient l’héritier. On re-badge rapidement la Comet pour lui donner un identité un peu plus « Mercury » et hop! :La Mercury Comet 1960 fait son apparition dans les salles de montres


Mercury Comet 1960

Mercury qui tentait de rivaliser avec les voitures haut de gamme tels que Chrysler et Buick se voit aussi offrir des voitures d’entrée de gamme rendant l’image de la marque un peu ambigu.

Jusqu'à aujourd’hui Mercury gardera cette double identité de voitures abordables/Luxueuses.




Mercury 1960.

Coté mécanique, c’est la déconfiture: Mercury s’est fait damner le pion par Ford qui fait que les deux seuls moteur MEL disponibles pour ses voitures, soit un V8 de 383 pc et un autre de 430 pc ne développent que 280 hp et 310 hp respectivement, faisant disparaître du coup toute espoir d’apparition d’une Mercury sur les podium NASCAR en 1960.

DODGE / PLYMOUTH / VALIANT

Chrysler lance aussi sa voiture petit format en 1960, mais ne veut pas en affecter l’image de ses divisions et celle-ci lance donc la marque Valiant. Bien que les voitures sont vendus à travers les concessionnaires Dodge/Plymouth, Valiant se veut une marque à part entière et la petite voitures est bien reçue du public parce que son design est unique à son model si l’on compare à la Falcon qui ressemble en fait a une Starliner « Fade ».


Valiant 1960.

Pour ses automobiles grand formats, Chrysler tient mordicus à garder le « Foward Look » de Virgil Exner, ce qui méduse les acheteurs potentiels qui préfèrent les lignes des voitures des autres marques plus à la mode.


Plymouth 1960.


Dodge 1960.

Les deux voitures peuvent être équipées du V8 de 383 pc qui est à sa dernière année de production Équipé du carburateur quatre corps les Dodge et Plymouth affichent dans les 325 hp, la traditionnelle option des deux carburateurs quatre corps est encore au catalogue qui font monter la puissance à 330 hp.


CHEVROLET

Chevrolet peu être très conservateur et innovateur à la fois, l’année 1960 en est un bel exemple.




Chevrolet 1960.


Pour 1960, on actualise simplement les lignes du model de `59 ou la calendre et les ailes se font plus timides. Pour la mécanique, on reste avec le V8 de 348 pc « W-head » qui donne un honorable 320 hp avec le carburateur quatre corps. L’option des 3 carburateurs 2 barils est aussi au menu donnant aux Chevrolet 335 hp. L’infâme 283 F.I est toujours de la partie développant 315 hp pour 1960. Si le catalogue des « full-size » est du pur conservatisme comme seul en est capable Chevrolet, sa petite voiture lancée en 1960 est pas moins originale.


Chevrolet Corvair 1960.

S’inspirant des moteurs Porsche /Volkswagen Chevrolet conçoit un 6 cylindres « flathead » en ligne refroidie à l’air et monté à l’arrière. Avec cette mécanique plutôt étrange, Chevrolet y ajoute même une suspension indépendante aux quatre roues et une carrosserie monocoque!


OLDSMOBILE


Oldsmobile 1960

Olds se fait sérieusement chauffer les fesses par les Pontiac qui deviennent toujours plus luxueuse et puissantes. Heureusement l’apparence des Oldsmobile 1960 plait au public ce qui permet à Olds de garder ses ventes.





Mais la marque a besoin devra sérieusement considérer une solution de rechange. Pour la mécanique on reconduira le V8 « Rocket » 394pc, identique à celui de 1959, donnant exactement la même puissance avec son carburateur quatre corps, soit 315 hp, laissant Olds dans une mauvaise posture, car il est le deuxième plus gros V8 offert par GM et le moins puissant de toutes les divisions.


PONTIAC


Pontiac 1960

Chez Pontiac on mise toujours sur les populaires wide-track avec une campagne montrant des voitures très basses et ultra larges.





La motorisation demeure le même V8 de 389 pc, qui dans sa version la plus performante équipé du carburateur quatre corps, on parvient à lui donné 3 hp de plus qu’en 1959 soit 333 hp. L’option des 3 carburateurs 3 corps est disponible pour donner un solide 345 hp.

Est-ce que la puissance affichée des Ford sera suffisante pour dominer la saison NASCAR de 1960?

Comment les trois grand de l’industrie continueront-il de cacher leur implication en course automobile?