partie 21

INTERMEDE

1962 - L’ANNÉE DES MONSTRES



Chevrolet a mis le feu aux poudres, avec le Grand National 1961 en poche. Le 409 Chevrolet est le moteur à battre et Pontiac, Chrysler et Ford auront de quoi répliquer.

Les manufacturiers ont vite compris qu’avec l’exemple de la très limité SS 409 de 1961, qu’il était possible de se forger une réputation de haute performance qui se propagerait à l’image entière de la marque.

Jusqu’en 1964 on verra apparaître de véritables monstres qui sortaient tout droit de l’imagination tordue d’ingénieurs de Détroit. Ces voitures n’ont pas vraiment marqué l’histoire automobile puisqu’elles se retrouvent entre deux « époques » mythique et que peu de celles-ci se sont « véritablement » retrouvé dans la rue. Leur niveau de performance et leur brutalité les rendant inconduisibles dans la circulation normale faisait de ces voitures un usage sur circuit seulement.

En 1962 Dodge et Plymouth subiront un « lifting » coté Design et tout comme le visage de Michael Jackson : Le résultat laisse à désirer


Plymouth 1962


Dodge 1962.

Chrysler y est allé à tâtons en tentant d’offrir une voiture qui n’avait pas les ailes alors démodés d’Exner et en diminuant le format de ses Dodge Poloara et Plymouth Belvedere.
Chrysler croyait viser juste car la tendance actuelle se tournait plus vers les voitures de petits formats et l’on redoutait les dégâts que ferai subir l’arrivé de la Chevy II.


Le style des Dodge et Plymouth 1962 coûteront l’emploi au chef designer de Chrysler, Virgil Exner.

Ce qui sauve la face à Chrysler est que par contre-mesure au 409 de Chevrolet, l’ont insère le 413pc réservé dès lors au grosse Chrysler dans les « petites » Dodge et Plymouth. Tel un coup de poing dans le ventre de ses compétiteurs, ces voitures remporteront les honneurs en compétitions, surtout dans la classe « Super-Stock » de la NHRA. En 1962 les 413 affichent sur papier un chiffre approximatif de 420hp!(Munie de 2 carburateur quatres corps).



À défault d’avoir de bonnes ventes, Chrysler récolte des trophées et une solide réputation qui a prit tout le monde par surprise. Mais son succès de 1962 restera seulement connu dans le monde des amateurs de voitures de performances.

Pontiac



Pontiac 1962


Si Chrysler concentre surtout ses efforts sur le Drag Racing, Pontiac sera encouragé par des chiffres de ventes favorables en 1961, en effet les courses sur super-ovales étant sa spécialité et celle-ci étant en partie télévisé, le public accourt dans les salles de montres pour voir les nouvelles Catalinas.
Pontiac qui veut absolument reprendre la tête comme LA division de hautes performances au sein de General Motors et pour se faire Pontiac lance sa nouvelle gamme de produit haute performance au catalogue ; Super Duty (SD).




Pontiac Catalina SD.

La nouvelle Catalina destiné au NASCAR et à la NHRA recevra le tout nouveau dérivé du V8 de 389pc, le 421pc! Sa puissance approximative affichée? 405hp.


421 Super Duty.


Les Catalina SD seront les voitures les mieux adaptés pour faire compétitions aux Dodge/Plymouth




L’année 1962 marque aussi l’arrive d’un model significatif pour Pontiac, la Grand Prix, qui, avec ses prestation sportive, ne saura tarder son arrivé en NASCAR.

En plus d’avoir le plus gros moteur offert par Detroit en 1962, Pontiac offre toute une gamme de pièces de remplacement plus légère en aluminium pour donner aux grosses Catalinas (et certaines Grand Prix) des ailes!

Ford


Ford est amer de s’être encore une fois passer inaperçue a cause de Chevrolet, cette fois-ci, la réponse a été rapide car à peine 1 ans après la sortie du nouveau V8 de 390pc, un nouveau moteur viens s’ajouter dans la famille des FE, le 406pc qui dans sa forme la plus épicé et carburé (3 x 2 barils) affichent dans les 405 hp.



Ford était avait assez d’enthousiasme de donner de la performance a ses voiture, mais le jeune public ne semblait pas être attiré vers les grosses Galaxie.

Les chiffres de puissance sont bons, car sur papier ils égalent ceux des Pontiac, mais la grosseur du V8 est encore sous la barre établie par Chevrolet par deux misérables pouces cubes qui feront que la voiture passera inaperçue.



La voiture sera un solide compétiteur en Super Stock et en NASCAR, mais sans jamais donner de résultat concret. Ford tentera en mi-saison d’introduire plusieurs formes d’équipement de hautes performances pour mieux tirer la puissance des grosses Galaxie, mais la plupart étant trop limité en distribution et pratiquement caché dans le catalogue d’option, la plupart des innovations ont eu beaucoup de difficultés à être homologué par NASCAR et la NHRA.



Un autre grande inaperçue de Ford sera la Mercury Monterrey S-55 de 1962, cette voiture qui avait pour objectif de batte Pontiac dans le domaine des grosses voitures qui sont un bon compromit entre puissance et luxe manque aussi sa cible.


Mercury Monterey S-55 de 1962.

La voiture s’avère être encore plus luxueuse et « bateaux » qu’une Pontiac, mais ce qui fait surtout désenchanter les vrais amateurs de performance c’est que les mécaniques offertes par Mercury sont exactement les mêmes que celles de chez Ford, soit le 390 ou le 406.


Mercury ne se fie plus aux moteurs MEL pour la performance, mais biens au FE, ce qui les distingue de moins en moins des produits Ford reguliers

Chevrolet


Alors que Pontiac, Chrysler et Ford ont pour stratégie d’avoir un nombre très limité de voitures de hautes performances, Chevrolet décide de mettre les bouchées doubles sur la production de son 409.


Avant l’arrivé de la GTO, la favorite des jeunes amateurs de produit GM seront les grosses Chevrolet équipées du 409 pc.


La nouvelle coqueluche des amateurs de courses de rue est maintenant disponible sur toutes les Chevrolet « full-size », ce qui rend intéressant la chose pour les pilotes sérieux car une Biscayne coupé à un net avantage de poids et de rigidité contrairement aux models « Hardtop » et convertibles.




Biscayne 1962.

La puissance du 409 pour 1962 est de 380 hp pour le models aux carburateurs quatre corps, mais la version destinée aux Super Stock équipé des 2 carburateurs quatre corps affiche les 409hp!




Afin de suivre la compétition, Chevrolet a introduit aussi des panneaux de carrosserie en aluminium dans son catalogue d’options vers la mi-1962.

Un ratio de 1 hp/1 pouces cubes est le genre de publicité qui mettait des bâton dans les roues à Ford et bien que les Dodge/Plymouth et Pontiac devançaient les Chevrolet sur les pistes ce sont les ventes de Chevrolet qui faisaient l’envie.