partie 12

13/08/2013 11:17

1957 – Les Bagnoles


L’année 1957 sera le paroxysme des excès de l’automobile américaine. Les voitures luxueuse et semi-luxueuse se la jouent dur, mais le combat le plus féroce se joue chez les voitures abordables. Ces marques se servent allègrement de la visibilité que leur offre le NASCAR/NHRA et sont prête à faire n’importe quoi pour avoir leur voiture en tête de championnat, bien que toutes les marques de toutes compagnies offrent des voitures puissantes en 1957, certains models se distingueront en NASCAR pour la saison 1957.


S’adressant auparavant à un public conservateur, la nouvelle image de Pontiac offre style et puissance à un public de jeunes adultes à la mode.

Chevrolet, Ford et Plymouth doivent offrir un design à la mode, mais conservateur à la fois. Des moteurs économiques, fiables et des suspensions souples et douces, mais avec des versions de hautes compétitions en option. Des carrosseries de grand format, mais avec aucun angle mort et facile à manœuvrer en ville. Des couleurs vives, mais sobres à la fois. Un prix abordable mais un long catalogue d’options luxueuses…Bref tout cela est un vrai casse-tête pour les manufacturiers et Ford et Chevrolet sont déjà lancé dans leur duel définitif qui définira la suprématie ultime du premier fabricant d’automobile en Amérique du Nord.


Chrysler 300C 1957.

Chrysler s’assure encore d’être la référence pour 1957, en offrant les meilleures lignes de Virgil Exner et les prouesses de ses ingénieures qui développe un nouveau V8 monstrueux de 392 pc avec ses traditionnels 2 x carburateurs quatre corps la voiture affiche les 375 hp, une version de « Compétition » est aussi disponible avec une transmission manuelle de série et des têtes permettant un taux de compression élevé (10:1) montant la puissance a 390 hp!



Naturellement lors de la fin 1956, les dirigeant de Chrysler ont bien prit soin d’annoncer ces chiffres à Kiekhaefer qui du même coup passa la commande d’au moins une de ces fameuses 300b de course de 1957. Hélas, le départ de Keikhaefer se fit sur un coup de tête qui a prit les dirigeant de Chrysler de court. La légende raconte que Kiekhaefer à tout de même prit livraison de sa 300b est s’en est servie comme voiture personnelle.


Plymouth 1957

Chrysler frappe fort en 1957, le « Foward look » de Exner qui a bien servit les Chrysler et les Impérial est maintenant a sa pleine efficacité sur ses marques plus économiques, la ligne longue et large avec les ailes extravagante et les quatre phares à l’avant donne une belle impression de luxe a l’acheteur potentiel qui ne trouve pas tout ces atouts chez les autres marques dans la même échelle de prix.



Dodge 1957

Le meilleur de Dodge sera l’incontournable D-500 muni d’un V8 de 325 pc qui annonce un 310 hp tandis que les Puissante Fury seront mue par un V8 de 318 pc de 290 hp. Les Plymouth offrent un meilleur rapport poids/puissance que Dodge et demeura le choix le plus populaire des produits Chrysler sur les circuits NASCAR en 1957. La gamme Chrysler sera surtout remarquée en `57 pour son ensemble de suspension/roues/pneus/barre stabilisatrice appelée « Torsion-Aire » qui s’avère à être standard sur tout ses models et un des meilleurs de l’industrie.



Chrysler qui avait habitué tout le monde en 1957 en offrant des voitures toujours plus puissantes, mais c’est Chevrolet qui va créer l’événement en 1957 avec la sortie de son nouveau V8 de 283 pc.


V8 283 pc, F.I., pour Fuel Injection, dans la rue le moteur était affectueusement surnomé « Fuelie ».

Chevrolet offre une gamme d’option sur son nouveau moteur, mais les chiffres qui intéresse plus particulièrement les amateurs de haute performance sont la version à haute compression de la versions 2 x carburateurs quatre corps qui donne un solide 270 hp.






Mais les pilotes très sérieux se tournent vers l’option de l’injection mécanique de, marque Rochester, qui donne le chiffre astronomique de 283 hp. Soit 1 hp par pouce cube. Des chiffres surprenant qui n’ont jamais affiché dans l’industrie automobile américaine qui fait rêver pilotes et hot roddeur, ce qui permet au public de vraiment considérer les V8 Chevrolet comme technologiques au rendement efficace.





Cette année là, une lourde Cadillac de base développait dans les 300 hp, alors qu’une Buick plus légère et bien équipé affichait les mêmes chiffres. Mais c’est les ingénieurs de Pontiac qui auront les meilleurs chiffres tout le monde avec son nouveau V8 de 347 pc qui avec l’option des trois carburateurs deux corps monte la puissance à 290 hp.






V8 317 pc « Tri-power ».

Une version décapotable produite de 630 exemplaires sera équipée de l’injection mécanique portant la puissance a 317 hp.



Bien que Pontiac ‘aie réussi à complètement changer son image et sa clientèle et battre toutes les divisions de GM en terme de puissance (sauf la Cadillac Eldorado de 325 hp)
Celle-ci sera complètement éclipsée par les chiffres magiques promit par le petit V8 de Chevrolet.



Oldsmobile se voit obliger de faire un changement majeur pour 1957, eux qui étaient synonyme d’ingénierie avancée en terme de moteur se voient être l’une des divisions les plus lentes à réagir, eux qui étrennent encore le V8 de 324 pc datant de 1954.




Oldsmobile 1957

Oldsmobile sortira un nouveau V8 « Golden Rocket »( les V8 de la génération précédente étaient de couleur verte), un 371 pc qui donne un 277 hp de base dans tout ses models.




V8 371pc.

Oldsmobile utilisera une différente approche que Chevrolet et Pontiac. Olds décide d’offrir en option le J-2, qui consiste en 3 carburateurs 2 corps qui élève la puissance a 300 hp. Contrairement à Pontiac et Chevrolet qui offre des moteurs de cette puissance de façon très limitée uniquement en commandes spéciales pour la compétition, Oldsmobile offre son J-2 sur tout les models (88 et 98) et offre même le « kit » disponible au comptoir des pièces directement chez le concessionnaire.



L’équipement qui, avec les options peut rendre la voiture très luxueuse, va des sièges qui se « souviennent » des ajustements des banquettes électriques jusqu'à la transmission automatique à boutons. La voiture est capable d’affronter directement les Buick et DeSoto en matière de luxe. Bien que ces deux marques s’abstiennent d’être en NASCAR, Mercury s’assure de motorisation efficace pour pouvoir suivre le puissant peloton des voitures participant au Grand National de 1957. On offrira en option le puissant V8 réservé dès lors aux Lincoln de 368 pc, ce moteur riche en couple (405 lbs/ft!) Assurant un 290 hp.





Ford 1957

Ford, comme en 1956, offre toujours son V8 de 312 pc en option, avec le choix des deux carburateurs quatre corps, le Y-Block dans cette configuration affiche dans les 265 hp. Assez puissant pour suivre une Chevrolet a multiples carburateurs, mais pas assez pour suivre les 283 F.I « haute compression ». Ford ne veut pas se faire déloger des victoires en NASCAR par Chevrolet celle-ci doit trouver une solution rapide pour ne pas perdre sa réputation et ses précieuses ventes. Ford à bel et bien tenté de développer un système d’injection mécanique durant la fin de l’année `56 mais aucun résultat concret fut obtenu.


Pin-Up présantant un Supercharger de marque McCulloch/Paxton

Depuis le début des années 50 Ford montre un intérêt passif pour une petite compagnie spécialisé dans les « supercharger » du nom de McCulloch. Se servant de l’infâme V8 « Flathead » comme banc d’essaie McCulloch vend son produit de façon indépendante depuis la sortie du fameux V8 durant les années 30. Ford n’y prêtera pas particulièrement attention puisque qu’une multitude de compagnies spécialisées dans les pièces destinées à gonfler la performance de ces moteurs font leur apparition durant la même époque( ex : les conversion de tête Hémisphérique, Ardun, de Duntov).




Les ateliers de McCulloch effectuant des essaie sur des produits Ford.


Kaiser à été un pionnier en offrant de supercharger sur ses models a grande diffusion

McCulloch se distingue grâce à son aventure avec Kaiser 1954 à 1955, avec l’installation de ses unités de Supercharger installé sur des voitures destiné au publique et étant donné que McCulloch est déjà à l’aise avec les V8 Ford, un accord est conclu entre les deux compagnies. McCulloch qui offre ses produits adaptés pour a peu près touts les V8 de l’industrie va créer la division Paxton qui sera entièrement dévoué au développement de superchager destinées aux produits Ford.




Ford Fairlane d'essaie, équipé "dual quad" avec unité Paxton.

En 1957, Ford VA PRO produit un nombre restraint de Ford Sedan et de Thunderbird munie de Supercharger Paxton/McCulloch.



Lorsque lesV8 312pc « supercharge » feront leur apparition au catalogue Ford, ceux-ci déclareront 300hp, mais les chiffres réels tournait aux alentours de 320hp.

Au début de l’année `57 McCulloch/Paxton apportera des modifications a son supercharger portant la puissance au environ de 350 hp, biens que ces chiffres ne seront jamais affichés.


Supercharged Y-Block de démonstration.

Pourquoi Ford se fait-il plus discret que Chevrolet alors qu’avec McCulloch ils ont dépassé amplement les 1 hp par pouce cube? De quoi auront l’air et comment se comporteront les factory cars sur la piste? La suite bientôt et préparez votre pop corn, l’Histoire va prendre une tournure intéressante….