partie 18
1960 – Saison
La course de Daytona de 1960 marque le plus gros carambolage de l’histoire du NASCAR. Lors de la compétition de Modified, 37 voitures ont été impliquées dans l’incident
Les manufacturiers de Detroit n’ont pas mis de temps à élaborer une stratégie leur permettant de fournir des mécaniques et des options d’équipement « heavy-duty » sur leur modèle de production régulier sans que cela transgresse les régulations de l’AMA.
Cette pub de mi-1957 fait bien passer le message et contourne habillement les restriction de l’AMA.
On s’est rendu compte avec le temps que les corps policiers ont des besoins similaires à ceux des pilotes de NASCAR : Une voiture de production américaine grand format, une possibilité d’obtenir la mécanique la plus puissante que fiable possible et endurer le stress d’une conduite brutale sur une longue période.
En créant des « Police-pack » les trois grands venait de faire une pierre deux coups : Ils pouvaient développer des composantes de hautes-performances en toute impunité, les pièces faisant partie du catalogue d’option pour ces models de voitures, ceux-ci étaient donc éligibles pour le NASCAR faisant joie des pilotes et des Drag racer qui pouvait commander ces pièces du concessionnaire en toute quiétude.
L’idole de 1960 est Rex White sur Chevrolet.
Rex White et sa chevy1960.
Lui qui s’était fait surtout connaître en 1957 alors qu’il partageait la vedette avec Buck Backer alors qu’ils pilotaient pour le Chevrolet Factory team. Le petit pilote qui mesure 5`4 se trouve un maître des réglages et une redoutable adversaire sur les petits ovales. Mais ils ne réussira pas à arracher le prestigieux Daytona 500. En grande partie due aux V8 348pc des Chevrolet qui n’a pas la puissance des 352pc Ford et surtout des 389 pc Pontiac.
Daytona sera dominé par des Pontiac.
Les qualification seront minés par les Pontiac qui restent toujours à l’avant et les Ford Holeman-Moody qui les talonnent.
Ford a Daytona
L’événement est fortement couru et tellement médiatisé que CBS se montre intéressé à diffuser des courses de NASCAR sur les télés américaine. Le Daytona de 1960 sera un « laboratoire » pour le réseau télé et on va jouer prudemment en ne diffusant que les qualifs du Grand National.
Ce qui devait être un vrai coup publicitaire pour Pontiac devient un désastre. En effet, ces voitures neuves qui était la propriété de gros concessionnaire et piloté par des tête d’affiches se retrouvent pratiquement toutes tomber en pannes pour diverse raison. Coup de malchance aussi pour Ford, la victoire du Daytona 500 reviendra à Junior Johnson sur une Chevrolet….1959 ! Ce sera la première victoire à Daytona pour la marque.
Junior Johnson et son chef d’équipe Ray Fox, le même qui avait préparé la controversé Buick de Fireball Roberts en 1955.
Vu l’engouement du public pour les petites voitures, un Match comparatif a été fait sur le circuit de Daytona et Bill France à eu l’idée de crée une classe sous bannière NASCAR pour les voitures compactes (Dont une classe était pilotée uniquement par des femmes)
Le Match comparatif.
Course de voiture compact NASCAR, vers 1961.
Ces courses n’étaient pas vraiment populaires, elles n’étaient pas aussi rapide que les Modified et pas non plus dramatique comme celles du Grand-National. Bill France cancellera graduellement la série, mais il est a noté que les Valiant dominaient largement la série.
La Valiant piloté par Marvin Panch équipé du « Hyper-Pack » qui domina la classe compacte pendent sa courte vie.
Sur les pistes, l’on commence a voir un nouveau tandem sur les pole position, Petty père et Fils sur Plymouth qui portent déjà le légendaire « Petty Blue ».
Lee Petty #42 et Richard Petty #43.
Richard suit les traces de son père et obtiendra son premier podium en carrière au Charlotte Speedway.
Lee Petty se disputera la tête avec Rex White. (Chevrolet à gauche sur la photo)
Richard Petty finira le travail avec encore Rex White dans ses pattes.
Les super-speedway permettent des hautes vitesses, mais ne pardonnent pas. Les moteurs sont très puissants, mais la technologie des pneus est primitive et de nombreux éclatement ont lieux à haute vitesses, propulsant les voitures hors des circuit tels des frondes.
Ici une voiture a été éjectée de la partie extérieure d’un circuit pour ensuite passer à travers d’une estrade des officiels NASCAR.
Ici la Pontiac de Bobby John à été propulsé vers l’intérieur du circuit tuant trois personnes se trouvant dans les puits de ravitaillement.
Les gros joueur de la saisons 1960 seront les pilotes au nerfs d’acier qui n’hésitent pas à rouler la pédale au plancher sur les « super-speeway ».
C’est le cas de l’équipe Fireball Roberts/Smokey Yunnick qui ne participent qu’a ces évènements. Sa Pontiac « Wide-Track » le fait dominer la plupart de ces évènements mais la fragilité des V8 389pc et des Pneumatiques instables lui nuiront et il finira la saison 29ième en ayant participé qu’à 9 courses
Rex White ne veut pas donner le championnat aux Petty et veut un chef mécanicien hors pair pour faire gagner sa Chevrolet dont la mécanique est désavantagée par rapport aux autres marques. Il engagera Louis Clement qui était chef mécano du Chevrolet Factory Team de 1957, celui-ci promet de partager 50/50 les profits des victoires obtenues si celui-ci lui prépare une bonne voiture, ce qu’il fera avec brio.
Préparation de la Chevrolet de Rex White.
Mais la saison est dure et parsemée d’embûches, plusieurs jeunes pilotes permanents et occasionnels se battent farouchement afin de se faire un nom.
Charles Wickersham et sa redoutable Oldsmobile. Notez bien le drapeau de la confédération sur le capot.
Bagare de jeune loup, Bob Potter et Richard Petty.
Les « vieux » aussi se donnent la bagarre, Dick Joslin sur Pontiac et Buck Baker sur Chevrolet.
La Ford Joe Weatherly en a plein les bras de Rex White.
Rex White arrachera de peine six victoire pour la saison 1960, ce qui rendra les dirigeant de Chevrolet tout sourire. Lee Petty sur Plymouth terminera bon deuxième et Bobby Johns sur Pontiac terminera la saison troisième.
La présence de White dans les peloton de tête lui permetteront d'aller chercher les moindres points pour le championat du Grand-National.
Rex White et Louis Clement victorieux
La fameuse voiture de couleur Or et blance Piedmont-Chevrolet de Rex White.
Malgré des chiffres de puissance et une ligne de carrosserie prometteuse Ford n’a pu amener ses Starliner dans le top 3 du Grand-National. Que Fera Ford pour remédier à cela?