partie 19

13/08/2013 11:41

1961 – Les Voitures.

Plymouth/Dodge



La Valiant est un franc succès pour Chrysler et lui assure une solide base dans le marché des voitures compactes. Mais en terme de compagnie, Chrysler commence à être mal en point. En fait, le style de Virgil Exner est tout aussi flamboyant et audacieux qu’auparavant mais il ne concorde plus avec les goûts du jour apportés par General Motors et Ford Motor Co. Ce manque d’homogénéité coté style avec les autres marques commencera a faire mal a Chrysler puisque les ventes piquent du nez.


Chrysler 1961

Afin de garder sa clientèle Chrysler doit se débattre contre son plus féroce compétiteur… lui-même!

En effet, avec Plymouth, Chrysler, DeSoto, Imperial, Valiant et Dodge, Chrysler en a pleins les bras! Les Divisions comme Dodge et Plymouth sont prêtes à se battre sur tous les fronts. Du fait que Plymouth peut offrir des voitures chauffant les fesses à une DeSoto et Dodge est capable d’offrir des voitures abordables rivalisant avec Plymouth.




Plymouth 1961

Afin de minimiser les dégâts Chrysler fera une restructuration. Le premier changement sera de placer Valiant sous la bannière Plymouth. Ce qui est logique puisque la marque offre des voitures abordable et simple, ce qui cadre parfaitement avec l’esprit de la petite voiture. Cela sauvera à Chrysler d’avoir le trouble de gérer une nouvelle marque.




DeSoto 1961, don le design in-inspiré est une Chrysler bêtement rebadgé.


Tout comme Edsel entre Ford et Mercury, DeSoto se retrouve coincé entre Dodge et Chrysler. Des Dodges bien équipés et des Chrysler abordables finiront par étouffer DeSoto qui fera son dernier tour de piste en 1961. En fait Chrysler annoncera la mort de DeSoto en 1960 ce qui affectera encore plus les ventes de ce dernier model qui demeurera sans nom. La restructuration fera en sorte que les Concessionnaires Plymouth-Dodge seront dorénavant séparés. Dodge agrandira donc sa famille pour accueillir une Valiant rebadgé en Dodge ; La lancer. Une Plymouth abordable déguisé en Dodge ; La Dart et une Desoto/Chrysler en habillé en Dodge ; la Polara.


Dodge Lancer 1961.


Dodge Dart 1961




Dodge Polara 1961

Pour les amateurs de performances, le V8 de 383 pc demeure le moteurs de choix chez Dodge/Plymouth. L’option RAM V8 des 2 carburateurs quatre corps demeure inchangée de 1960 avec un 330 hp annoncé. La version au simple carburateur quatre corps change cependant passant de 310 hp à 325 hp!


Pontiac


Gamme Pontiac 1961

Il semble qu’il y ai un marché assez grand pour les voiture compacte pour que les autres division de Général Motor Lance leur gamme de voiture compacte, Buick avec la Spécial/Skylark et Oldsmobile avec sa F-85. Tout comme Chevrolet avec sa Corvair Pontiac lancera la Tempest, une compacte au composant mécanique inusité en Amérique du nord.





En effet, cette pontiac adopte le « Torque-tube », populaire chez les Chevy et Ford et années 30-40 mais surtout reconnaissable sur les Buick, ce système qui assure un « driveshaft » complètement isoler des éléments de la routes. Contrairement à la Chevrolet Corvair le petit 4 cylindres se trouve à l’avant, mais la transmission se retrouve à l’arrière jumelé au différentiel.


Cette disposition assure une répartition du poids sur toute la longueur de la voiture ce qui fait de la Tempest une petite voiture très bien balancée et qui sera la voiture de l’année 1961 selon Road & Track.




61 Pontiac Bonneville

Pontiac offre des produits supérieurs en terme de performance depuis la fin des années 50, il lui reste qu’à perfectionner la fiabilité de ces moteurs pour que les Bonnevilles et Catalinas « wide-track » soient performantes sur la piste. Donc pour l’année 1961, Pontiac ne changera pas ses mécaniques et puissance. Le V8 de 389 pc de 333hp avec carburateur 4 corps et de 348 hp des 3 carburateurs 2 corps demeure dans la tradition des Pontiac.




Ford



Ford n’a pas eu les résultats espérés de ces V8 de 352 pc en 1960. Chez Ford on veut plus de podium et un plus gros V8 au catalogue s’impose.

Le V8 de 390 pc ferra son entrée en 1961.
Celui-ci est aussi un dérivé de la famille FE et arrive avec des chiffres de puissance prometteurs. Équipé d’un simple carburateur quatre corps ce moteur développe entre 300 et 330 hp selon les options. Mais il est possible d’obtenir ce même moteur en version haute compression (11.1) qui lui donne un 375 hp! Mais un amateur assoiffé pour plus de performance peut y ajouter les 3 carburateurs 2 corps optionnels pour avoir un mécanique qui roulent dans les 401hp!





Avec sa nouvelle ligne et nouveau moteur Ford est confiant d’avoir mis définitivement des bâtons dans les roues de Dodge/Plymouth et Pontiac/Chevrolet.


Les Mercury 1961 seront surtout des Ford un peu plus stylisés, mais offrant les même mécaniques.


Chevrolet


Chevrolet croyait faire comme Pontiac et « étirer la sauce » en 1961 en améliorant seulement la ligne de ces véhicules tout en conservant ses mécaniques éprouvés.
Le V8 de 348pc développe 5 hp de plus qu’en 1960 et il passe donc a 340hp avec le carburateur quatre corps.


L’age des 348 pc commence a se faire sentir sur la piste et la rue.

L’arrivé du 390 pc Ford fait paniquer Chevrolet qui se doit d’urgence améliorer ses mécaniques puisque ses chiffres des puissances se retrouvent loin derrière Dodge/Plymouth, Ford et Pontiac.



General Motors n’était pas très favorable a l’idée d’offrir des mécaniques au-delà de 400 pc puisque ceux-ci s’avèrent très gloutons en carburant pour leur apport en puissance.. Chevrolet est une division économique qui à fait des petit V8 pétillant sa marque et généralement les grosses mécaniques sont surtout offerte chez les division luxueuse tels que Buick qui flirt avec la barre des 400pc en offrant un 401pc depuis 1959. À la guerre comme à la guerre, Chevrolet défie l’industrie et lance son tout nouveau dérivé du 348pc « W-head » ; le V8 de 409 pc.


Son développement à tardé la production en masse de ce moteur, du fait que les Impala 409 firent leur apparition dans les salles de montre tard dans l’année 1961 et moins de 200 unité seront vendue au public, mais cela importe peu a Chevrolet qui est plus intéressé par les podium en NASCAR et NHRA Super Stock que par les chiffres de ventes du 409.



Évidament, l’attention des médias et amateurs d’automobile est tourné vers le 409 qui éclipse les chiffres de Ford. Combien le 409 développe-t-il de puissance? Combien peut-on en tirer une fois modifier? Pourra-til déclasser les Dragster équipé des Hemi de 392 pc?

 

1961 – Saison




Ford est allé à la pêche en annonçant la sortie de son puissant 390pc à la fin de 1960 et Chevrolet a mordu solidement à l’ammecon en produisant tardivement son 409 vers le début de 1961,


 

Chevrolet joue dangereusement avec les régulations imposées par l’AMA avec ses publicités suggestives.

Quel est sa puissance? 360 Hp et ce avec le carburateur quatre corps comme unique choix de carburation. Bien que le 390pc de Ford développe un 15 hp de plus avec le même genre de carburateur et 41 Hp avec l’option du 3 x 2, le public ne semble pas s’en soucier. Il ne faut pas oublier qu’a cette époque le mot d’ordre était : « Plus c’est gros, meilleur ce doit être ». Pourtant, Mercury avait tenté le coup avec un 430 pc MEL en `58 qui donnait 400 hp! pour ensuite continuer sur la T-Bird en `59(350 hp) , cela n’avait pas été un succès. Chrysler aussi jouait dans la court des grands avec son fameux 392pc qui donnait dans les 380hp à son apogée en 1958 et venait de sortir un nouveau « monstre » en 1959, le V8 de 413pc qui donnait un 375 hp au Chrysler 300G de 1961 avec un violent 495 lbs/ft de couple stock!


Chrysler 300G de 1961.

C’était surtout une question de timming. Ces moteurs avaient été sortit en plein moment de récession et le public n’était plus aussi réceptif aux grosses mécaniques car ils se souciaient plus de leurs portefeuilles. Dès lors ces constructeurs se sont rendu compte que de sortir des grosses mécaniques était économiquement moins viable que de tirer au maximum de « jus » de leurs blocs moteurs actuels.


Les gros moteurs étaient réservés aux grosses voitures haut de gammes, le 413 se fera encore attendre auprès des acheteurs « moyens ».

Un autre facteur qui avait rendu ces mécaniques précédentes impopulaires auprès du public moyen était que ces V8 étaient destinés à des voitures haut de gamme moins accessible. Des marques comme Chevrolet, Pontiac, Plymouth, Dodge et Ford était très près de public puisqu’il faisait partie du quotidien de la majorité des familles américaines.

Le Chiffre était là et Chevrolet venait de frapper le jackpot!

Un record plafond en pouces/cubes pour une marque abordable jamais atteint dans l’histoire de l’automobile.
Même si sur les pistes de drag se sont les Ford qui s’illustraient devant les Chevy 409, le mot d’ordre dans la rue était que Chevrolet était le nouveau roi de la puissance.


409 pc de 1961.


Les « vieux » HEMI sont toujours les préféré des drag racer professionnels en 1961

Soudainement, le blazon de Chevrolet s’est doré et n’importe quel Impala aux prétentions sportives aspirait au respect et à l’admiration dans la rue.




Sur la piste, la saison 1961 commence tragiquement. Alors que Lee Petty sur Plymouth et que Johnny Beauchamp se livre une bataille sans merci a Daytona un accrochage va propulser les deux voitures en dehors de la piste.







Les deux voitures ont complètement arraché la barrière de sécurité pour ensuite partir en vol plané pour aller s’écraser quelques mètres plus bas.





Beauchamp, par miracle, s’en tirera avec des blessures mineures à la tête, mais Lee Petty n’aura pas cette chance et souffrira de multiples potentiellement mortels qui forceront sont évacuation du circuit d’urgence.


Ce qui reste de la barrière de sécurité.




La voiture de Lee Petty après le crash.

Chevrolet mise gros cette année, avec l’arrivé des Impala SS 409, la marque met encore plus de pression, d’instance et d’argent chez les concessionnaire pour que ses voitures demeurent victorieuse en piste. Ne trouvant pas assez laborieux, Chevrolet prendra la taureau par les corne et va financer et fournir secrètement un obscur opérateur indépendant du nom de B. G. Holloway. Les Trois Chevrolet étaient pilotés par Ned Jarret , Tom Pistone et Johnny Allen.


Ned Jarrett #11 finira le Daytonna 500 avec la septième place et Johnny Allen #69 à la huitième position.

Le Daytona 500 de 1961 en sera un dramatique pour la foule et un exaspérant pour les équipes. La course est un véritable festivals d’accident. Si biens que les ambulances font pratiquement des allers-retours entre la piste et les hôpitaux pour ramener des pilotes blessés.




Junior Johnson se blessera au visage en détruisant sa Pontiac.

Comme à l’habitude, les Pontiac « Wide-Track » sont les plus rapides sur le circuit. Fireball Roberts au volant de sa Smokey Yunnick Pontiac 1961 arrive à mener littéralement la course avec une avance de 9 tours!


Cette Pontiac 1960 piloté par Marvin Panch était la deuxième voiture de Smokey Yunnick à participer au Daytona 500 de 1961

Mais aussi, comme à l’habitude, la fiabilité des Pontiac fait aussi défaut et Robert sautera son moteur a 13 tours de la fin. La Victoire reviendra à Marvin Panch, qui lui aussi court pour le compte de Smokey Yunnick sur une Pontiac 1960.


Panch et Yunnick victorieux.

L’équipe de Hooleman-Moody sera le meilleur espoir pour Ford qui désire aussi avoir ses lettres de noblesse en NASCAR. L’équipe fétiche de Ford ira chercher un champion de la série USAC, Fred Lorenzen, qui s’illustrera grandement au volant de sa Ford en 1961.




Lorenzen, #28, menant le peloton à Bristol au volant de sa Ford Holeman-Moody.


Lorenzen et l’équipe Hooleman-Moody, victorieux au Rebel 300.

Un autre nouveau venu, Emanuel Zervakis, arrivera a impressionner le public et ses adversaires en placent toujours sa Chevrolet 1960 dans les meneurs.




La Chevrolet 1960 de Zervakis.

Le championnat du Grand-National et un sport maintenant aussi réputé au USA que le Base-ball ou le Football, mais les budgets sont restreints qui fait qu’il va falloir donner au NASCAR plusieurs années avant que les voitures qui constitue le peloton du Grand National soient tous des models de l’année.




En 1961, bien que Detroit se remette de la crise, les pelotons sont toujours mixtes en NASCAR




Les jours de Kiekhafer et ses camions sont bien loin, en 1961, les voitures sont encore emmenés sur les circuit « À la bonne franquette ».

Signe que les temps vont bien, Bill France est encore capable d’organiser quelques courses de convertibles durant les évènements majeurs du Grand National.




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