partie 20
La popularité du Grand National devient tellement grande dans le sud des USA qu’en 1961 le musicien et chanteur, Jerry Woodard lancera un disque 45 tours en hommage au NASCAR
Même si la saison 1961 semble bel et bien partie du bon pied, le NASCAR sera secoué par une nouvelle crise.
Curtis Turner détenait déjà le Statue de légende en NASCAR, en plus d’un style de conduite très agressif qui lui ont value le surnom de « pops » (Diminutif qui veut dire que Turner avait l’habite de plaquer dans le décors les voitures trop lentes). Sa personnalité explosive était admirée de bien des pilotes, surtout que Turner était reconnu pour ses fêtes remplies de jolies femmes et noyé dans l’alcool.
Curtis Turner et sa Nash Ambassador durant les premières années du NASCAR
Turner était un vétéran de la guerre et pilote de Stock car depuis les tout début de NASCAR. Ayant côtoyé Bill France comme jeune pilote pour ensuite devenir prospère organisateur et ensuite fier propriétaire du désormais plus célèbre Speeway au monde, Turner se sentait de la même trempe que France et décida qu’il allait lui aussi procéder à la construction d’un « Super-Speedway ».
Les gros oval ont toujours été la faveur du public fervant de NASCAR.
Un beau jour de 1959, Turner décida de construire un Speedway sur une terre qu’il possedait en Caroline du Nord. Le Charlotte Motor Speerway venait de naître et celui-ci avait pour but de remplacer le Charlotte Speedway déjà existant depuis les touts début de NASCAR mais commençait à être désuet et n’avait pas le panache et prestige de Daytona.
Lorsque les contacteurs débutèrent les travaux vers la fin 1959, ceux-ci avertirent Turner de la possibilité que le terrain soit un peu rocailleux, rendant difficile l’excavation. Mais avec son statut de célébrité, Turner avait un solide compte en banque et du crédit a souhait. Il procéda donc à l’excavation.
Le Charlotte Speeday, aujourd’hui connue sous le nom de Lowe’s Motor Speeway.
Contrairement à ce que les contacteurs avaient prévu, le sol du terrain n’était pas rocailleux, il ne contenait qu’une seule roche! Celle-ci était immense et faisait en superficie la moitié du champ intérieur du circuit. La grosse roche de granite coûtera à elle seule 70 000$ de dynamitage à Curtis Turner et ses associés. Les coûts des travaux ayant largement dépassé l’investissement de Turner et ses partenaires, Turner dût emprunter aux banques, commanditaires et amis afin d’achever la construction du circuit. Le contracteur refusa de compléter le pavage de l’ovale avant d’avoir été payé. Turner se voit obliger d’organiser de petites courses de Stock car locales sur son circuit semi-pavé afin de se renflouer un peu.
Erreur, le contracteur refuse de bouger son équipement de circuit et Turner a dût « convaincre » les contracteur dégager de la piste à l’aide d’un revolver.
Afin terminer le circuit au plus vite, Turner se tournera vers le Syndicat des Teamsters.
À cette époque, Jimmy Hoffa est à la tête des Teamsters, le plus puissant syndicats des camionneurs au relation douteuses avec la mafia. Hoffa commande une organisation comptant plus de 1.5 millions de membres et est en pleine période d’expansion. Les Teamster accordent un prêt à Turner, mais la condition est de réussir à syndiquer le NASCAR ou tout au moins ses pilotes.
Jimmy Hoffa, l’homme de fer des Teamsters.
Avec plus de 800 000$ en poche, Turner peut achever la construction de son précieux circuit et se servir de son influence pour syndiquer les pilotes de NASCAR.
La face du NASCAR avait grandement changé depuis sa formation en 1948, ce n’était plus un sport destiné aux moonshiners ou casse cou de fin de semaine, mais bel et bien une profession. L’idée alléchante d’un fond de pension, d’une assurance maladie, des fonds d’aide pour les veuves et enfants des pilotes décédés est un choix tout à fait logique pour les nouveaux jeunes pilotes qui ont transformé un sport du dimanche en une profession honorable qui fait que la grande majorité des pilotes manifestent le désir de se syndiquer.
Bill France est furieux! Et lance aux journalistes qu’il n’hésitera pas à se servir de son arme contre tout pilotes membre des Teamster qui essayeront de piloter en NASCAR. Les déclarations provocatrices entre Turner et France feront fureur dans la presse
Bill France en furie.
Une chose que Turner a omit de mentionner clairement aux pilotes de NASCAR c’est que les Teamsters veulent aussi ouvrir les pari sur les courses de stock car afin que les gens puissent « gambler » des sommes d’argents sur les résultats des pilotes.
Bill France qui avait mit plus de 12 ans a transformer le cirque du NASCAR en sport digne de ce nom ne veut pas transformer son sport en forme de mascarade monétaire et mafieuse comme les courses de chevaux et lévrier. France déclare formellement que si cette situation devait arriver, il transformera le circuit de Daytona en un gigantesque champs de maïs.
Les têtes fortes qui assitaient Curtis Turner à la syndicalisation du NASCAR était Fireball Roberts et Tim Flock. Bill France procédera à une suspension à vie du NASCAR des trois pilotes « vieux de la vieille ».
Après avoir apprit que le NASCAR pourrait devenir pour le public rien de moins qu’un jeux de hasard, Fireball Roberts résigne son appui au Teamster et déclare qu’il est d’abord dans l’intérêt du sport grandissant et encore fragile que de supporter Bill France.
Sur cette déclaration Roberts serra réintégrée sur-le-champ et les pilotes laissèrent tomber l’idée de la syndicalisation. A cette annonce, Bill France à crée un comité au sein du NASCAR qui se chargera de mettre en place toutes les demandes faites par les pilotes tels que ; fonds de pension, assurances, changement aux règlements etc…
C'est l'influence de Fireball Roberts qui renversera la situation.
Tim Flock et Curtis Turner ne voulurent pas changer leur fusils et demeurèrent banni à vie. Turner ne pu rencontrer les conditions des Teamster et il fut renversé par ses partenaires du Charlotte Speedway, perdant ainsi le contrôle des opérations du circuit, son seul moyen de rembourser ses dettes. Il dût déclarer faillite dans la même année.
Lee Petty, encore vivant, mais mal en point.
Lee Petty aura son congé de l’hôpital, mais sa condition médicale n’étant pas rétablie complètement, il devra manquer le reste de la saison 1961, laissant le championnat aux pilotes moins connu.
Le reste de la saison sera existant, mais pas sans embûches, l’événement du Asheville-Weaverville Speedway sera annulé après que 258 tours soient complété sur 500. La raison étant les mauvaises conditions de la piste, dont les officiels jugeaient trop dangereuses pour les pilotes.
Le hic est qu’une partie des spectateurs présents ne le voyaient pas de cette façon et refusèrent de quitter les lieux et de laisser les pilotes sortir du site. Pilotes et mécaniciens ont rapidement mit fin au début du conflit en mettant K.O les têtes dirigeantes des émeutiers.
La bagarre de Asheville-Weaverville.
Le championnat 1961 sera finalement remporté par Ned Jarrett, suivit de près par le défendant du titre de 1960 ; Rex White, la troisième marche du podium reviendra au Emanuel Zervakis pour son excellente constance lors du championnat.
Rex White aura tentée de défendre son titre jusqu’au bout.
Ned Jarrett, champion de 1961
Les trois premières positions aux championnat étant prise par des Chevrolet est une véritable claque au visage pour Ford et Chrysler, que feront-il ?