partie 4

13/08/2013 10:56
PARTIE IV

1951 ½ - 1953



L’année 1951 marque le 250ième anniversaire de la ville de Detroit et Bill France marque un point en avance sur le AAA en organisant une course de NASCAR au Michigan State Faigrounds , la course est dès lors nommé ; Motor City 250.




Les officiels NASCAR inspectent la Plymouth de Lee Petty afin de vérifier si elle est bien « entièrement stock », le jeune homme en haut a droite, c’est Richard Petty, 12 ans, qui observe la scène.

Depuis que l’organisation France gagne en popularité avec ses course de Stock Car le AAA qui avait boudé NASCAR quelques 3 ans plus tôt se trouve à maintenant faire compétition directe avec Bill France en sanctionnant des courses de Stock Car sous sa bannière. De peur de perdre ses pilotes, France fais bannir tout pilote qui s’avère de piloter dans des courses sanctionnées par une autre organisation. En réponse a cette attaque le AAA fait annuler par les organisateurs du Circuit de Darlington la course de NASCAR qui devait être disputé en première partie d’une course de Indy. La tension est vive entre les deux organisations…

Sur la piste, l’ennemi à abattre sont les Olds qui semblent avoir un avantage naturel sur touts ses adversaires.







Le pilote de cette Mercury vient peut être de trouver la solution pour éliminer les Oldsmobile.


Durant les premières années du NASCAR il n’était pas rare de voir des voitures importées sur les pistes, bien que celle-ci n’eurent peu de succès…




La Plymouth de Lee Petty donne du fil a retordre à la Olds de Buck Baker, Petty est un nom presque déjà mythique pour le NASCAR. Lee Petty finira 4 au championnat du Grand National et ce avec une voiture de base développant uniquement 97 hp!

Le secret bien gardé de l’automobile en 1951, c’est Chrysler qui le détient. Sans tambour ni trompette Chrysler a introduit sont V8 « FirePower » de 331 pc dans ces grosses New-Yorker et Imperials. Ce premier Hemi développe alors dans les 180hp, déjà 20 hp de plus que la Cadillac et 25 hp de plus que le Lincoln de la même année!





Le course du 250ième anniversaire de Detroit force les manufacturiers à porter attention au NASCAR, seulement pour l’évènement France doit distribuer 10 000$ de bourses, ce qui est énorme pour l’époque. La course deviendra un point marquant pour le NASCAR, 16 000 personnes s’entasseront pour regarder une quarantaine de voitures provenant de plus de 15 marques(ce qui est encore à ce jour un record en NASCAR) différentes se battre dans la capitale de l’automobile américaine.





La course s’avère être une des plus excitante disputé dans l’histoire du NASCAR et elle fût remporter par un jeune pilote du nom de Tommy Thompson au volant d’une New-Yorker 1951.





Thompson a dut se bagarrer tout le long de la course contre l’Oldsmobile de Curtis Turner, qui finit par défoncer son radiateur entrant en contact avec la Chrysler. Turner obtiendra la deuxième place en franchissant la ligne d’arrivé dans un nuage de vapeur.


La victoire du Motor City 250 sera la première pour un HEMI et pas la dernière. Malgré cette superbe vitrine publicitaire, Chrysler ne bougera pas d’un poil, adoptant la même attitude que Oldsmobile, c’est à dire laissé la voiture devenir un choix naturel des pilotes.
Les lourdes Chrysler ne seront pas un choix populaire en piste, bien qu’efficace. Les pilotes et mécanos qui avaient acquis presque 3 ans d’expérience sur les 303 pc « rocket » de Olds étaient hésitant de se lancer avec un V8 qui avait fait sont entré sur le marché de façon plutôt obscure et n’avait pas crée autant de fougue que lors de la sortie des V8 de Oldsmobile et de Cadillac.




Chrysler et Hudson, les deux marques qui réussiront à détrôner Oldsmobile en NASCAR.

Un autre secret bien gardé de détroit c’est Marshall Teague qui le détient. Teague était déjà un vétéran des courses automobiles lorsque NASCAR fut formé. Natif de Daytonna Beach, il était naturellement à l’aise autour des voitures de Land Speed et de Stock Car. Une des seules voitures de production américaine d’avant guerre qui pouvait battre les V8 Ford en course automobile était les Hudson Terraplane (ou Essex Terraplane tout dépendant de la période). De 1932 à 1937 les Terraplane étaient ambassadrices de performance à bas prix, détenteurs de plusieurs record de vitesses et de victoires en « hillclimb », une Hudson fut donc un choix naturel pour Teague qui voulu se lancer en Stock Car dès son retour de la guerre.




Hudson est arrivé en lion en 1948 en présentant son nouveau model qui sera pour toujours sa marque de commerce; Le « Step Down » Design.


1949

Tout comme les Nash, les Hudson ont des constructions de type monocoque, Hudson est fort sur son expérience d’avant guerre ou ils travaillaient déjà a fabriqué des voitures aux châssis semis-monocoques. Le terme « Step-Down », qui signifie en anglais ; Descendre, vient du fait que les planchers sont situés entre les travers du châssis, ce qui fait que l’ont doit littéralement « descendre une marche » lorsque l’on prend place dans une Hudson. Sa construction résulte en une auto sécuritaire, ultra-rigide, relativement légère pour sa grosseur, une hauteur et une largeur qui donne un faible centre de gravité. En effet les planchers « Step-Down » donne environ 1 pied de moins en hauteur qu’une automobile régulière construite de façon « carrosserie-sur-chassis ».




La construction monocoque des Hudson


Regardez sous la portière, on voit bien la poutre du châssis qui se trouve à être située plus haute que le plancher.

La Hudson semble être construite pour le NASCAR, dans les courbes, la voiture ne se tord ou ne se couche pas sur sa suspension comme les autres voitures. Teague est impressionné par les performances de sa Hudson. Sous le capot? Trois choix de moteur « flathead » s’offre pour les amateurs de Hudson, du 232 pc 6cyl en ligne de 112 hp jusqu’au 8 cyl en ligne de 254pc qui développe 128 hp. Le choix des amateurs de performances est le 6 cyl de 262 pc de 123 hp des model « Super Six ».


Marshall Teague