partie 6

13/08/2013 11:01

PARTIE V


1954




À Détroit la course à la puissance est belle et bien lancée entre les manufacturiers et l’ont doit à tout prix déclasser la domination de Hudson et de Oldsmobile.





Bien que Herb Thomas gagne la première course de la saison a bord d’une Hornet de 1953, ce qui fait parler la foule au début 1954, c’est encore une Oldsmobile.





Avec une carrosserie entièrement mise au goût du jour, un choix impressionant de peintures bicolores très à la mode et un somptueux tableau de bord, la Oldsmobile plaît, mais encore! Olds à greffé a sa nouvelle carrosseries de son nouveau « rocket » un V8 de 324 pc développant 170 hp dans sa version de base et 185 hp dans la version « Super 88 ». Tim Flock remplacera même sa Hudson Hornet pour la nouvelle Oldsmobile pour la prochaine course de Daytonna Beach.




Tim Flock et la Olds #88.

L’Oldsmobile promet et attire l’attention de la foule, la voiture de Flock est équipée d’un radio émetteur 2 voies General Electric qui lui permet d’être en constante communication avec son équipe, une avancé technologique majeure pour l’époque.


 

Il reste encore un peu de dynamisme des concessionnaires Nash, celui vient tester sa nouvelle Statesman à Daytonna beach, il finira 38ième.

L’Oldsmobile de Tim Flock s’est qualifié 4ième pour le départ de Daytona s’élancera avec aisance lors du départ.


 


La voiture dominera entièrement la course avec une large avance sur Lee Petty.


 


Après la victoire de Flock les officiels de NASCAR inspectèrent sa voiture de fond en comble et découvrirent que le carburateur de l’Oldsmobile n’était pas exactement conforme à celui spécifié par Oldsmobile, Tim Flock fût disqualifié sur-le-champ.


Flock, victorieux, notez que l’on remettait le trophé avant de passer à l’inspection.

La victoire du Daytona Beach de 1954 sera donc décernée à Lee Petty sur Chrysler.




Lee Petty sur Chrysler

Chrysler semble avoir hausser la barre pour 1954. En effet, en retravaillant le V8 331pc « HEMI » de 1951, les ingénieurs de Chrysler arrivent à lui faire passer de 180 hp à 235 hp. Bien que les Chrysler soit lourdes, elles ont maintenant suffisamment de puissance pour chauffer les fesses aux Hudson. Encore une fois Chrysler se fait discret sur la publicité et la voiture est plus ou moins remarqué.


 


Suite à sa disqualification de Daytona Beach Tim Flock est furieux et abandonne le championnat du Grand-National pour opérer une station service dans la région d’Atlanta.




La Olds #88 est dorénavant piloté par le frère de Tim Flock, Bob Flock, remarquez qu’on a simplement « Effacé » le nom de Tim sur le toit de la voiture.

Le reste de la saison ne sera pas une bonne publicité pour Oldsmobile, en fait, la majorité des pilotes préfèrent courir le modèle de 1953 avec le 303 pc.




L’Oldsmobile 1953 de Glen « Fireball Roberts ».
Un bris courant des voitures sur les Speedway était les roues, pneu et les axes de roues qui ne resistaient pas au stress.


De son coté Bill France est dans les grands projets, celui-ci est à la conception d’un plan pour transformer Daytona en un ultime «Super-Speedway » pavé de 2.5 miles de long.
Nouveauté pour 1954, NASCAR ajoute un circuit routier. Entièrement disputé sur les pistes de l’aéroport de Linden dans le New-Jersey les promoteurs y permettent même l’inscription de voitures sport de haut niveau européennes ( moteurs 122 pc et moins seulement) pour venir courser avec les grosses sedans de Detroit. Buck Beker sur Olds et Herb Thomas sur Hudson vont se disputer la pole durant toutes la courses se touchant à plusieurs reprises, mais c’est la Jaguard de Al Keller qui profitera de l’occasion et franchira le drapeau à damier le premier.

La victoire de Al Keller sur Jaguar demeurera la seule remportée par une européenne/Importe dans l’histoire du NASCAR Grand-National.

Lee Petty sur Chrysler remportera le Grand National de 1954, avec 7 victoires. Mais se sont les Hudson de Herb Thomas et de Dick Rathman qui domineront sur les circuits.
Mais les dirigeant de Hudson doivent faire face à la réalité, les ventes de ces voitures ne sont pas proportionnelles au nombre de victoires remporté. Bien sur la Hornet jouit d’une solide réputation de performance auprès des amateurs, mais il en reste là. Le premier problème est que Hudson est incapable de renouveler sa carrosserie de façon significative. La construction monocoque faite pour sa gamme de véhicule étant complexe, il est difficile de la modifier pour la rendre sa carrosserie à la mode alors que les autres fabricants qui optent pour une construction « carrosserie-sur-chassis » peuvent se permettre de radicalement changer à chaque années le design de leur gamme voiture sans jamais renouveler leur châssis. On réussira tant bien que mal chez Hudson de moderniser la carrosserie de ses voitures en `54.



Le deuxième problème qui explique les mauvaises ventes des Hornet est l’absence de V8 et de sophistication dans ses moteurs. Hudson qui étrenne les même mécaniques depuis les années 40 n’a pas les moyens financiers de se lancer dans le développement de moteur OVH. Avec un prix au détail avoisinant celui d’une Buick V8 bien équipé, personne ne se précipite dans les salles de montre pour les Hudson.


La Hudson 1954 de Dick Rathman.

Hudson sera racheté par Nash-Kelvinator en 1954. Les prochains models portant l’insigne Hudson ne seront que des Nash rebadgés. D’ici 1955 les Hudson disparaîtront
complètement des circuits.



1954 marque le début de la guerre de V8 OVH chez les « Intermédiaires ».


Mercury avec son 256pc de 161 hp


Buick avec son 322 de 200 hp


Dodge avec son « Red Ram » 241 pc de 150 hp

Et ce n’est qu’un début, l’année 1955 s’annonce pleines de surprise, car touts les constructeurs semblent avoir une arme secrète en préparation….

Qui prendera la place de Hudson pour 1955? Est-ce que Oldsmobile pourra continuer d’être compétitif tout en ne s’impliquant pas dans le sport?

Suite prochainement….